Jeudi 13 août : départ

Départ Départ de St André à 5h20 puis de Lyon Satolas à 9h, ¾ d’heure de vol en direction de Paris Charles de Gaulle.

Paris 6 h d’attente. Décollage à 17h05 en direction de Montréal. A bord, nous est servi l’apéritif, un repas (dinde et gratin dauphinois ou poisson et choux). Film américain remarquable (!) : Deep Impact de Spielberg. Visite du cockpit offerte à Christian et Marie Hélène pour leur anniversaire.

Atterrissage à 18h20 (0h20 heure française) à Montréal Dorval, une heure pour récupérer les bagages, et une heure et demi d’attente pour les bus qui en fait étaient garés sur un parking que nous avons mis du temps à trouver. Jean Luc arrive un quart d’heure plus tard pour cause d’embouteillages dans le centre de Montréal. 2 heures de bus (bus pour écolier ou  » tape cul  » en québécois) en direction de Trois Rivières.

Accueil à la Flottille où chacun essaie de trouver son lit pour dormir : il est 0h30 (6h30 heure française…)


Vendredi 14 août : répétition à Shawinigan et repas avec l’UMS

Réveil matinal en raison du décalage horaire et malgré la fatigue. La matinée est libre, chacun en profite pour prendre ses repères ou découvrir Trois Rivières et nouer des premiers contacts avec les cousins du Québec.

Départ à 10h30 pour Shawinigan (30 km). Nous sommes accueillis par l’Union Musicale de Shawinigan au nouveau kiosque à musique en bordure du fleuve St Maurice. Pique nique aux sandwichs typiquement américains. C’est nouveau pour nous ! Répétition en début d’après midi, nous inaugurons le nouveau kiosque.

Accueil à 15h30 à l’hôtel de ville par Mme la mairesse qui nous présente sa ville (19000 habitants), le fonctionnement du conseil et nous fait visiter son hôtel de ville. Echange de cadeaux, signature du livre d’or.
Puis nous nous rendons au camping du Parc des chutes où l’Union Musicale nous a préparé un repas traditionnel québécois : une épluchette de blé d’inde. Un concours est organisé entre hommes et femmes pour éplucher le « blé d’Inde ». Deux épis colorés désignent un roi et une reine pour la soirée (Jean Louis et Suzanne Virot) qui se sont vus remettre une couronne de feuilles de blé d’Inde. Ensuite, les épis sont mis à cuire dans une grande marmite et sont croqués avec du sel et du beurre. Un autre concours pour connaître les plus gros mangeurs est organisé (première équipe : Alexandre, Vincent et Yannick, deuxième équipe : Blandine, Carole et Marie). Mais malgré le gros appétit des français qui avaient peu mangé depuis deux jours, ce sont les québécois qui remportent les deux manches !

La soirée, bien arrosé de bonne bière québécoise, se termine par des jeux où français et québécois ont fait plus ample connaissance. Départ vers 23h pour la flottille.


Samedi 15 août : rallye à Trois rivières

Matinée libre, mais pluie. A midi, repas français avec nos amis de l’Union Musicale. Au menu : salade lyonnaise, potée auvergnate, faite avec les ingrédients locaux et arrosée de Côte Roannaise.

L’après midi, L’Union Musicale nous a préparé un rallye qui nous a fait découvrir la ville de Trois Rivières et son histoire. C’est l’équipe Alexandre, Vincent, Lionel, Laurent et Rémi qui « gagne », après de nombreux abandons pour cause de fatigue ! Le premier concert est organisé par la Corporation de développement de Trois-Rivières. Il a lieu sur le port en bordure du fleuve St Laurent. Même si l’exécution des morceaux fut correcte, il a fallu lutter contre le vent et surtout contre les maringoins (moustiques locaux, beaucoup plus féroces que leurs cousins français! ).Puis la pluie a pris le relais et nous a obligé à arrêter le bis (rappel en québecois), malgré une accélération assez forte du tempo dans le Roi Lion !

Retour bien mouillé à la Flottille après l’orage grâce au véhicules de nos « supporters » québécois.


Dimanche 16 août : Coaticook

Petit déjeuné au gruaux, spécialité locale faite à partir d’avoine et de blé qu’il faut saupoudrer de sucre de cannelle. Départ à 9h en direction de Coaticook (sud du Québec), parc de la gorge. Pendant notre voyage, nous découvrons la campagne québécoise avec ses immenses forêts d’érables et ses champs de maïs à perte de vue.
Arrivés au parc, nous sommes reçus par son Directeur. Pique nique au sandwich jambon margarine, salade de chou à la crème et carottes crues…

Concert à 14h en présence d’un public enthousiaste et de musiciens de l’harmonie de Coaticook qui nous ont permis de jouer ici. Après avoir joué le second bis, « Gens du Pays », très apprécié des spectateurs québécois, nous visitons le parc : promenade dans la forêt, traversée de la passerelle suspendue la plus longue du monde, sensations garanties, surtout quand quelques indisciplinés l’ont fait tanguer ! Visite d’une tour panoramique qui nous offre une vue splendide sur la région. A l’arrivée de la visite, certains se sont offerts une glace aux différents parfums. Au choix : bleuets (myrtilles en français), sirop d’érable, ou encore fromage par exemple…


Lundi 17 août : Montréal

Petit déjeuner aux délicieux pains perdus de la Flotille, arrosés de sirop d’érable.

Départ pour Montréal (2 heures de route) : le décalage horaire est cette fois-ci bien digéré, tout le monde est en forme dans le bus des jeunes, on chante à plein poumon, en encourageant le chauffeur qui s’amuse à faire des concours de vitesse avec les camions, pas toujours avec succès !
Arrivée à Montréal par le site Olympique, nous nous rendons dans l’immense parc Lafontaine où nous découvrons avec surprise l’impressionnant théâtre de plein air. Casse croûte aux sandwichs à la margarine (nous avons encore un peu de mal à nous habituer à la gastronomie Canadienne !).

Nous prenons ensuite la direction du Mont Royal, un sommet qui offre une vue panoramique de la ville, puis nous traversons le centre et ses grattes ciel pour rejoindre le vieux port. Chacun peut ensuite visiter la ville, en particulier la cathédrale et la ville souterraine. Nous rejoignons ensuite le théâtre pour un raccord et pour les réglages de la sonorisation.

Le repas du soir est offert par la ville de Montréal qui organise le concert. Le concert a lieu à 20h30 devant de 800 personnes. Après une prestation de très bonne qualité, nous rentrons vers 1h heure du matin à la Flottille.

 


Mardi 18 août : Québec

L’arrivée dans le centre historique de Québec Levé à 7h, et départ pour Québec.

Concert sur la place d’Youville à 12h, malheureusement très fréquentée par les bus de touristes. Les spectateurs sont peu nombreux, à cause du froid et de l’humidité et malgré les annonces effectuées par la Ville de Québec qui nous a reçu ce jour.

Nous prenons ensuite la direction du vieux port où des sandwichs d’un genre nouveau nous attendent: les « sous-marins » en québécois.. Nous repartons pour un village Hurons, les Indiens locaux, ou nous visitons un musée de plein air retraçant leur histoire et leurs coutumes. Retour vers 17h dans le vieux Québec, la plus européenne des villes d’Amérique où nous découvrons le Château de Frontenac, le Parlement, les fortifications ainsi que les rues anciennes du Petit Champlain qui nous rappellent notre pays. Retour à la Flottille 20h15 pour une soirée calme.

 


Mercredi 19 août : journée à Shawinigan

Après une matinée de repos, nous partons à la cité de l’énergie de Shawinigan où nos amis de l’Union Musicale, nous offrent des pizzas et frites, très appréciées.
Nous visitons pendant 4 heures la cité de l’énergie : tout d’abord une visite d’une tour panoramique de 100m de haut, un spectacle multimédia retraçant l’histoire industrielle de la ville, une traversée en bateau de la rivière St Maurice pour visiter une ancienne usine hydroélectrique ainsi qu’un musée sur la fabrication de l’électricité, de l’aluminium et du papier. Nous n’avons pas vu le temps passer.

Concert à 19 h30 dans le kiosque du parc St Maurice en présence d’un public très chaleureux, malgré une température de 12°C. En début de deuxième partie le chef, le président et leurs épouses se voient offrir un tee-shirt. A la fin du concert, nos choristes-accompagnateurs n’ont pas besoin d’aider les spectateurs pour chanter « Gens du Pays ».

Le repas du soir a lieu dans un restaurant de la ville. On nous sert des spécialités locales : pâté chinois (ou « steack-blé d’inde-patates » en québécois)) et poutine (frites et fromage en grain). Les français offrent un tablier de vigneron et quelques breuvages de la Côte Roannaise à Richard Blouin, Président de l’Union Musicale.


Jeudi 20 août : journée de repos au parc national de la Mauricie

Nous partons tardivement au parc National de la Mauricie, en pleine forêt québécoise.

Nos amis de Shawinigan nous ont organisé un BBQ (barbecue). Pendant que les saucisses cuisent, une partie de rugby s’organise. Score final : 2 à 2, les participants ayant déserté le terrain pour venir manger.
Nous allons ensuite revêtir nos maillots de bains puis partons en ballade dans le parc en direction des chutes. Quelques courageux se baignent sous la cascade, malgré la température de l’eau, d’autres s’arrosent ou encore écrivent leurs cartes postales sur les rochers. Certains partent ensuite en ballade, perdant parfois leur chemin…ou rencontrant des animaux peu communs.

Nous rentrons, avec un peu de retard, en direction de Trois-Rivières, pour visiter une cabane à sucre et y souper. Ambiance assurée, rythmée par les traditionnelles cuillères de bois, par la musique folklorique, et repas gargantuesque : Caribou (apéritif), oreilles de crisses (lard salé frit), soupe de pois , fèves au lard, jambon fumé (au sirop d’érable), ragoût de poulet, crêpes et café au sirop d’érable et tire sur neige (sucette de sirop d’érable coulée sur de la glace). Puis les français improvisent quelques chansons traditionnelles à boire, remise des cadeaux aux chauffeurs des bus. Richard prend la parole au nom de l’Union Musicale et offre aux « Enfants de la Côte » un magnifique drapeau Canadien ainsi que des épinglettes représentant le drapeau québécois. Nous leurs remettons 2 saucissons lyonnais afin d’accompagner le Côte Roannaise de notre ami Michel.

Retour vers 23h, adieux émouvants et interminables aux responsables de l’Union Musicale qui nous ont accompagné pendant ces 8 jours.


Vendredi 21 août : Ottawa

Levé à 7h30, on fait les valises, adieux aux responsables de l’auberge départ pour Ottawa. Le voyage est calme.

Visite en bus de la ville : le parlement, le musée des civilisations, les ambassades, la maison du premier ministre, l’entrée de la maison du gouverneur, représentant de la Reine d’Angleterre (gardes de la Reine), parc d’Ottawa, Canal Rideau…

Le concert, organisé par le service culturel de l’ambassade de France, a lieu sur l’esplanade du Musée des beaux arts. Peu de spectateurs, malgré le beau temps. Lionel devient notre présentateur-traducteur officiel. Le carillon de 18h vient stopper l’exécution des chansons de Montand.

Direction l’université. Repas chinois à la cafétéria universitaire, après avoir fait quelques tours de bus dans le campus. Nous reprenons ensuite le bus, pour refaire quelques tours afin de rejoindre nos chambres, finalement à 50 m de la cafétéria. Distribution des clefs des chambres : certains ont failli dormir à la belle étoile, les clés d’un étage (sur 4 au total) avaient été oubliées par l’accueil. Heureusement les chambres nous sont attribuées au 14ème étage.

Le soir, réunion dans la chambre surchargée d’Alexandre et Laurent pour écrire les paroles d’une chanson en l’honneur de Jean Pierre et Jean Luc, qui ont organisé ce voyage.


Samedi 22 août : Toronto

La tour CN, la plus haute tour d’Amérique Réveil à 7h par les pompiers, puis par téléphone. Petit déjeuner copieux à la cafétéria. Départ pour Toronto.
A Toronto, nous sommes surpris par les autoroutes, qui malgré leur taille (de 6 à 12 voies) sont encombrées. Nous arrivons avec 20 minutes de retard à la tour CN (tour la plus haute d’Amérique : 553 m), après avoir été témoin d’un incendie de voiture. Visite de la tour (on monte à 430 m en 58 secondes), vue unique sur Toronto et le lac Ontario. Visite brève de la ville, à l’apparence typiquement américaine.

Après avoir non sans mal retrouvé notre photographe, Bernard, nous prenons – la direction d’Hamilton, où nous avons la surprise de découvrir que nous sommes hébergés, non pas dans un simple motel, comme annoncé, mais dans un véritable palace. Installation dans les chambres (des suites de 50m² + salle de bains pour certains…), repas dans une salle luxueuse où le Chef et sa famille ont eu droit à un kiosque à eux tout seul !

La chanson écrite la veille est chantée en remerciement à Jean-Luc et Jean-Pierre. Emotion garantie pour les organisateurs ! Notre traducteur officiel, Lionel, négocie une prolongation des horaires d’ouverture de la piscine, où nous terminons tardivement la soirée : piscine chauffée, toboggan, jacuzzi et sauna… Certains la prolongeront au pub de l’hôtel. Extinctions des feux : 2h30


Dimanche 23 août : Chutes de Niagara

Départ à 9h, direction Niagara.

Petit tour en bus le long des chutes et dans la ville, visite des chutes en bateau : un magnifique costume bleu nous a été distribué pour la circonstance! Nous avons pu voir les chutes canadiennes, les plus grandes (70 m) en forme de fer à cheval, et les chutes américaines plus rocheuses. La sortie en bateau un peu humide était impressionnante.

Retour par la route des vins : maisons luxueuses, limousines, maraîchers et vignobles. Direction l’aéroport. Certains en profitent pour écrire leurs dernières cartes postales, dernières dépenses dans les duty free, boissons payées avec de nombreux cents. Puis c’est l’enregistrement des bagages et enfin l’embarquement.

Au revoir Canada !


23 et 24 août : retour

Embarquement à 18h05, mais décollage à 19h45 pour cause d’orage et de saturation des pistes. Comme à l’aller, l’apéritif nous est servi, et le repas (bœuf bourguignon) est bien différent de la gastronomie Canadienne !

Le décalage horaire, ainsi que la nuit que nous n’avons pas pu avoir (nous avons dégusté un Bouthéran à 10000 mètres d’altitude), commencent à faire leur effet. A peine avons nous eu le temps de nous assoupir, que l’hôtesse tente de nous réveiller pour le petit déjeuner. Arrivée à Paris à 9h, nous devons encore patienter 7h avant de prendre l’avion pour Lyon. Nous sommes stoppés dans l’aéroport par l’armée qui tente de dégager un bagage suspect pendant une vingtaine de minutes, puis Jean Pierre nous trouve une salle pour se reposer. C’est alors que commence la nuit pour certains. Le repas se déroule de 13h jusqu’à 15h en 3 groupes dans un restaurent de Roissy.

Embarquement pour Lyon à 16h20. Survol de Paris, les ¾ d’heure de vol ont paru long à certains, alors que d’autres n’ont même pas vu le décollage… A Lyon, le bus est presque aussi introuvable qu’à Montréal (ils suffisait que l’on se rende au bon endroit. Mais la fatigue …).

Arrivée à 21h30 à St André. Les retrouvailles avec les familles sont appréciées mais c’est la fin du beau voyage et quelques larmes sont restées sur le sol apchonnais. Une très longue nuit de sommeil commence alors…